Entraîner un athlète de MMA, c’est une course contre le temps et un véritable casse-tête. Il se doit d’être bon dans les trois sphères principales de combat : debout, au sol et dans l’entre-deux (la lutte). C’est comme si on essayait de forger un champion en boxe thaïe, en lutte et en ju-jitsu. Mais pas question de prendre trois coaches différents. Les transitions sont souvent la clé des combats. Traiter les disciplines les unes après les autres n’a aucun sens. On n’envoie pas des coups de poings de la même manière si on peut potentiellement se faire saisir et finir écrasé par une clé de bras.